Un Chauffeur Porte sa Cause Devant la Commission des Droits de la Personne
Arieh Perecowicz conduit des taxis à Montréal depuis 43 ans. De 2006 à aujourd'hui il a reçu 6 contraventions totalisant $1400 pour avoir eu des objets non requis pour l'exercice de sa profession dans sa voiture (section 98 du règlement sur le taxi à Montréal).
Des photos de sa femme, de sa fille, et de son fils, 2 mezouzah, un drapeau canadien et un israélien, ainsi qu'un coquelicot commémorant le Jour du Souvenir sont les objets litigieux.
Cette semaine il a rendez-vous en cour municipale pour contester les contraventions et a porté plainte à la Commission des Droits de la Personne où son cas a été accepté et où une enquête est en cours. Il a aussi reçu l'appui du Congrès Juif du Québec.
Curieusement M.Perecowicz, qui conduit une voiture affiliée à l'enseigne Veteran (compagnie faisant partie de L'Association de Taxi Diamond), semble obtenir peu d'empathie de leur part. "Un citoyen a le droit de monter dans un taxi et espérer qu'il n'est pas encombré de toutes sortes de vieilleries (cluttered with all kinds of junk)", a déclaré Peter Foster, gérant de L'Association de Taxi Diamond de Montréal.
Article du Globe and Mail: "How a cabbie's dashboard sparked a court battle"
Article de CTV incluant 2 vidéos: "Cabbie's dashboard items sparks human rights battle"