samedi 19 avril 2008

Paul Aquin - Le Bon Dieu en Taxi






































































































A partir de la fin des années 50 et pendant une dizaine d'années, Montréal a eu son aumônier du taxi.
C'était l'age d'or du "Drive In", et c'est sur cette idée qu'il conçut son église.
Né en 1922, c'était un jésuite du nom de Paul-Emile Aquin qui portait la casquette commune aux chauffeurs du temps ornée d'un crucifix. Benjamin d'une famille de huit enfants, il fait ses études classiques au collège Jean de Brébeuf.
Assisté de trois autres prêtres jésuites, il fait la tournée des postes d'attente et connait la plupart des chauffeurs par leur nom. Il les écoute raconter leur blagues et leur problèmes. La messe est célébrée dans une remorque qui peut etre déplacée dans différents stationnements de la ville. Son apostolat, nommé "Le Bon Dieu en Taxi", a des débuts modestes mais fonctionne avec un budget de 150,000$ en 1964, ce qui est assez considérable pour l'époque.
En 1962 il soutient les chauffeurs de taxis en grève en leur portant des paniers de nourriture. A une autre occasion, il mène combat contre les compagnies de finance qui chargent, selon lui, des intérêts trop élevés pour l'achat de taxis.
Avec les années 70 les modes changent. Les Drive-In et surtout l'assistance à la messe hebdomadaire tombent en désuétude. En 1974 Le Bon Dieu en Taxi n'existe plus depuis déjà quelques années, et notre jésuite se retrouve condamné à un an de prison pour négligence criminelle dans la mort de deux personnes, tuées alors qu'il conduisait sa voiture les facultés affaiblies par l'alcool.

Ref. New-York Times 12 dec 1964 et Winnipeg Free Press 29 juil 1974
Photos: Bibliothèque et Archives Nationales du Québec

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mardi 1 avril 2008

Nouvel Uniforme au Comptoir


Mlle Jolie portant un uniforme de sa création (les bottes n'en font pas partie, il y avait de la slotche!).
Cet uniforme sera bientôt porté par les employées au comptoir de l'administration.
Quant aux répartitrices, vu que les membres n'ont pas accès à la salle de répartition, elles pourront continuer d'avoir l'air de la chienne à Jacques.

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